por valentin abreu la isla lile
La Brasserie Nationale d'Haïti (Brana), l'entreprise qui produit depuis plus de quatre ans la boisson énergisante Toro récemment interdite de vente en république voisine, a minimisé la décision des autorités sanitaires dominicaines qu'elle qualifie de mesure politique. "C'est surpenant cette mesure de l'Administration dominicaine, dans la mesure où tous les ingrédients qui entrent dans la fabrication du produit sont certifiés par la Food and drug administration (FDA), l'organe régulatrice dans ce domaine basée aux Etats Unis", a déclaré Pierre Marie Dalzon, maitre brasseur de la Brana. Se référant à une demi douzaine de canettes de boissons énergisantes différentes installées sur un bureau et produites pour la plupart par des entreprises dominicaines, M Dalzon poursuit: "Nos concurrents en République Dominicaine ont la même composition que nous. C'est d'autant plus étrange que c'est un produit qui se vend sur le marché dominicain depuis environ trois ans. Et que c'est maintenant qu'une telle mesure est prise".Quant aux analyses de laboratoire desquelles découle la mesure des responsables domnicains, les responsables de la Brasserie déclarent que pour que ces analyses soient crédibles, il faut qu'un laboratoire indépendant refasse ces tests pour ensuite comparer les résultats.Mme Chancy, responsable de Marketing de la Brana pense de son côté que cette décision des autorités dominicaines est dictée par la conjoncture politique. Il y a une multitude de produits dominicains qui entrent dans le pays avec ou sans contrôle. Tandis que du côté haïtien, nous n'exportons aucun produit vers le pays voisin. Toro est l'un des rares produits fabriqués en Haïti qui traverse la frontière. Et ce n'est pas la Brasserie qui l'a envoyé, ce sont les Dominicains qui viennent le chercher chez nous pour aller le consommer chez eux.""Etant donné l'interdiction que les autorités haïtiennes ont posé sur les poulets et les oeufs dominicains, eux ils ont choisi en revanche de bloquer le seul produit haïtien qui traverse la frontière illégalement, Toro", explique Mme Chancy justifiant la portée politique de la mesure.
La Brasserie Nationale d'Haïti (Brana), l'entreprise qui produit depuis plus de quatre ans la boisson énergisante Toro récemment interdite de vente en république voisine, a minimisé la décision des autorités sanitaires dominicaines qu'elle qualifie de mesure politique. "C'est surpenant cette mesure de l'Administration dominicaine, dans la mesure où tous les ingrédients qui entrent dans la fabrication du produit sont certifiés par la Food and drug administration (FDA), l'organe régulatrice dans ce domaine basée aux Etats Unis", a déclaré Pierre Marie Dalzon, maitre brasseur de la Brana. Se référant à une demi douzaine de canettes de boissons énergisantes différentes installées sur un bureau et produites pour la plupart par des entreprises dominicaines, M Dalzon poursuit: "Nos concurrents en République Dominicaine ont la même composition que nous. C'est d'autant plus étrange que c'est un produit qui se vend sur le marché dominicain depuis environ trois ans. Et que c'est maintenant qu'une telle mesure est prise".Quant aux analyses de laboratoire desquelles découle la mesure des responsables domnicains, les responsables de la Brasserie déclarent que pour que ces analyses soient crédibles, il faut qu'un laboratoire indépendant refasse ces tests pour ensuite comparer les résultats.Mme Chancy, responsable de Marketing de la Brana pense de son côté que cette décision des autorités dominicaines est dictée par la conjoncture politique. Il y a une multitude de produits dominicains qui entrent dans le pays avec ou sans contrôle. Tandis que du côté haïtien, nous n'exportons aucun produit vers le pays voisin. Toro est l'un des rares produits fabriqués en Haïti qui traverse la frontière. Et ce n'est pas la Brasserie qui l'a envoyé, ce sont les Dominicains qui viennent le chercher chez nous pour aller le consommer chez eux.""Etant donné l'interdiction que les autorités haïtiennes ont posé sur les poulets et les oeufs dominicains, eux ils ont choisi en revanche de bloquer le seul produit haïtien qui traverse la frontière illégalement, Toro", explique Mme Chancy justifiant la portée politique de la mesure.
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